Comment définissons-nous l'exclusion liée au logement ? Une personne sans abri n'a pas de domicile fixe, régulier et adéquat pour la nuit. Cette personne peut dormir dans la rue, chez des amis ou de la famille, dans des voitures ou des bâtiments abandonnés ou dans des refuges. Selon la définition du ministère américain du logement et du développement urbain, une personne sans abri est une personne qui n'a nulle part où aller, qui n'a pas les moyens d'obtenir un logement et qui est expulsée dans la semaine, qui sort dans la semaine d'une institution, comme un hôpital, ou qui fuit la violence domestique.

Quelles sont les causes de l'exclusion liée au logement ?

Les causes de l’exclusion liée au logement, communément citées par les chercheurs, les agences gouvernementales et les travailleurs sociaux comprennent :

• Le manque de logements abordables et une aide au logement inadéquate.
• Pauvreté due à des emplois mal rémunérés et à une aide gouvernementale minimale
• Maladie mentale
• Manque de soins de santé abordables
• la violence domestique
• Abus de substances

Le logement

Le manque de logements abordables et l'ampleur limitée des programmes d'aide au logement ont contribué à la crise actuelle du logement et à l'itinérance.

Manque de soins de santé abordables

Pour les familles et les personnes qui ont du mal à payer le loyer, une maladie grave ou un handicap peut déclencher une spirale descendante vers le sans-abrisme, en commençant par la perte d'un emploi, l'épuisement des économies pour payer les soins, et finalement l'expulsion. De nombreuses personnes vivant dans la pauvreté n'ont pas d'assurance maladie. La couverture dont disposent de nombreuses autres personnes ne leur permettrait pas de surmonter une maladie catastrophique.

La violence domestique

Les femmes battues qui vivent dans la pauvreté sont souvent obligées de choisir entre une relation violente et le sans-abrisme. 34% des villes interrogées par la Conférence des maires des États-Unis ont identifié la violence domestique comme une cause principale du sans-abrisme. Au niveau national, environ la moitié des femmes et des enfants sans abri fuient la violence domestique.

Maladie mentale

Environ 22 % de la population adulte célibataire sans abri souffre d'une forme de maladie mentale grave et persistante. Selon le groupe de travail fédéral sur les sans-abri et les maladies mentales graves, seuls 5 à 7 % des sans-abri souffrant de maladies mentales doivent être institutionnalisés ; la plupart d'entre eux peuvent vivre dans la communauté grâce à des options de logement supervisé appropriées. Cependant, de nombreux sans-abri souffrant de maladies mentales ne peuvent pas avoir accès à un logement accompagné et à d'autres services de traitement.

Troubles de la toxicomanie

La relation entre la dépendance et le sans-abrisme est une question complexe. Bien que les taux d'abus d'alcool et de drogues soient disproportionnellement élevés au sein de la population sans-abri, l'augmentation du nombre de sans-abri au cours des deux dernières décennies ne peut s'expliquer uniquement par la dépendance. De nombreuses personnes dépendantes de l'alcool et des drogues ne deviennent jamais sans-abri, mais les personnes pauvres et dépendantes sont clairement exposées à un risque accru de sans-abrisme. Les sans-abri sont souvent confrontés à des obstacles insurmontables pour obtenir des soins de santé, notamment des services de traitement de la dépendance et des aides au rétablissement. Parmi les obstacles au traitement des personnes sans domicile, on peut citer : l'absence d'assurance maladie, l'absence de documents, les listes d'attente, les difficultés de programmation, l'absence de moyens de transport, les méthodes de traitement inefficaces et l'absence de services de soutien.

Éducation et défense des droits : comment mettre fin au sans-abrisme ?

Le sans-abrisme résulte d'un ensemble complexe de circonstances qui obligent les gens à choisir entre la nourriture, le logement et d'autres besoins fondamentaux. Le sans-abrisme est un problème complexe auquel nous ne pouvons mettre fin sans solutions efficaces à long terme qui s'attaquent aux causes profondes. Pour briser le cycle du sans-abrisme : nous devons déployer un effort concerté pour garantir des emplois rémunérés à un salaire décent, un soutien adéquat pour ceux qui ne peuvent pas travailler, des installations et des services appropriés pour les personnes souffrant de toxicomanie et de maladie mentale, renforcer le système de services d'hébergement qui permettent aux gens de faire la transition vers la stabilité, un logement abordable et un accès aux soins de santé.